Le miroir tournant de Foucault
Le miroir tournant utilisé par Foucault pour sa mesure de la vitesse
de la lumière en 1862 est mû par une petite turbine à
air comprimé, dont l’admission est réglée par
un robinet. Le miroir en verre argenté se trouve en dessous, et
on voit aussi un cylindre en aluminium permettant un équilibrage
dynamique. Le miroir tournait à 400 tours par seconde (24 000 tours/minute).
La mesure a eu lieu dans la salle Cassini de l’Observatoire, où
se tient l’exposition.
©Bibliothèque de l’Observatoire de Paris
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Article de Fizeau paru dans les Comptes rendus des séances de
l’Académie des Sciences pour 1849.
Fizeau expose ce qui l’a conduit à mesurer la vitesse de
la lumière et décrit succinctement sa mesure, effectuée
entre Suresnes et Montmartre en utilisant la méthode de la roue
dentée qu’il a inventée.
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Article de Rømer paru dans le Journal des Sçavants pour 1676
Rømer y explique comment le retard ou l’avance des occultations
par Jupiter de son satellite Io permet de montrer que la lumière
se propage à une vitesse finie. On voit, en haut du schéma,
Jupiter et l’orbite de Io, en bas, le Soleil et l’orbite de
la Terre. Entre deux sorties (émersions) successives d’Io de
l’ombre de Jupiter, la Terre s’est déplacée de
K à L sur son orbite, si bien que la deuxième émersion
paraît en retard de plusieurs minutes puisque la Terre s’est
éloignée de Jupiter, ce retard étant le temps mis par
la lumière pour parcourir la distance KL.
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Roues dentées de Cornu
La roue dentée qui a servi à Cornu à mesurer en 1874
la vitesse de la lumière par la méthode de Fizeau est visible
dans l’échancrure. Elle était entraînée
par un mouvement d’horlogerie mû par un poids que l’on
remontait à l’aide d’une manivelle. La vitesse de rotation
était connue grâce à des tops produits par un contact
électrique actionné par un des rouages, tops qui étaient
enregistrés sur un cylindre.
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Théodolite répétiteur à deux lunettes (vers
1825)
Construit par Henri-Prudence Gambey (1787-1847), cet instrument de topographie
est identique à ceux qui furent utilisés entre 1818 et 1850
pour la triangulation générale de la France et la construction
de la Carte de l’État-Major au 1/80 000. Il comporte deux
lunettes mobiles sur deux cercles gradués orthogonaux, qui servent
à mesurer les angles entre deux signaux géodésiques
respectivement dans le sens horizontal (azimut) et vertical (hauteur).
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Le Laser du Laboratoire Primaire du Temps et des Fréquences de
l’Observatoire de Paris
Laser utilisé par le LPTF pour mesurer la valeur de la vitesse
de la lumière en 1980 et 1981. La Conférence générale
des poids et mesures de 1983 a défini une moyenne entre les neuf
déterminations recueillies dans différents laboratoires
du monde, dont deux provenaient du LPTF, pour redéfinir la vitesse
de la lumière comme constante fondamentale ayant une valeur de
299 792 458 m/s.
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